Artistes invité.e.s :
Aina Alegre | Romain Bertet | Vidal Bini | Gaëlle Bourges | Jérôme Brabant & Maud Pizon | Damien Briançon | Émilie Buestel & Marie Doiret | Marie Cambois | Collectif Ès | Sylvain Couzinet-Jacques | Malika Djardi | Hamdi Dridi | Jonathan Drillet | Emmanuel Eggermont | Soren Evinson | Danya Hammoud | Romain Henry | Sylvain Huc | Lenio Kaklea | Latifa Laâbissi | Émilie Labedan | Marc Lacourt | Sébastien Laurent | Lino Merion & Salim « Seush | Olga Mesa & Francisco Ruiz de Infante | Mélanie Perrier | Mickaël Phelippeau | Laurent Pichaud | Julien Prévieux | Léonard Rainis & Katell Hartereau | Saief Remmide | Marlène Saldana | Marcela Santander Corvalán | Nina Santes | Grégoire Schaller & Arthur Hoffner | Paola Stella Minni & Konstantinos Rizos | Laure Terrier | Anne-Sophie Turion & Jeanne Moynot | Perrine Valli | Clémentine Vanlerberghe | Yalda Younes
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Conférence
vendredi 25 janvier - 14:00-16:00 - Studio 12
Désintérêt intéressés
par le chorégraphe Noé Soulier et l’économiste Cécile Aubert
À mesure que la critique institutionnelle dans l’art s’est elle-même institutionnalisée, il est devenu de plus en plus clair que les artistes faisaient eux-mêmes partie des structures qu’ils cherchaient à remettre en question. Plutôt que de critiquer ce système de l’extérieur, Noé Soulier et Cécile Aubert analysent les intérêts et les contraintes des principaux acteurs du monde de l’art : les artistes, les producteurs (au sens large, tous ceux qui allouent des ressources à l’activité artistique) et les spectateurs. Ces intérêts sont en partie divergents et chaque acteur doit accepter des compromis pour qu’un équilibre soit atteint. Ces équilibres n’apparaissent pas explicitement, car les différents acteurs ont le plus souvent intérêt à perpétuer la fiction d’un soutien désintéressé à l’art. Ils essaierons de montrer l’impossibilité d’un tel soutien et les arbitrages complexes qui en découlent. Il ne s’agit pas alors d’interroger le caractère plus ou moins désintéressé d’un mécène privé ou d’un acteur public, mais de se demander comment les intérêts extrinsèques du producteur, qu’il s’agisse d’une entreprise multinationale, d’une ville ou d’une région, se conjuguent avec les spécificités de l’activité artistique.
Table ronde
samedi 26 janvier - 16:00-18:00 - Studio 12
Ce que l’économie fait à l’art
par le critique d’art Jean-Marc Huitorel, avec les artistes La Ribot et Fabrice Hyber et le théoricien Olivier Quintyn
L’économie dans l’art (plus que l’économie de l’art ou que le marché de l’art) se manifeste de deux manières (au moins) :
- Comme motif : c’est l’objet du l’ouvrage Art & économie de Jean-Marc Huitorel. Observer comment les artistes (ici les plasticiens, mais sans doute aussi les danseurs) utilisent les thèmes économiques (par exemple les billets de banque, la forme de l’entreprise, la publicité, etc.) comme constituants formels et/ou conceptuels de leurs œuvres.
- Comme mode de production : le fait pour les artistes de s’intéresser à l’économie, de lui emprunter des modes d’approche. A-t-elle une influence sur leur manière de produire, sur la valeur marchande de l’œuvre ? En d’autres termes, le motif économique, dans sa version critique, est-il potentiellement porteur d’une nouvelle économie de l’art ? Seront convoquées les notions d’aura, de don, d’objet et de prix.